mardi 10 mars 2009

Ma traduction d'un écrit de mon frère

Écrire est toujours um grand défi.

On observe que nous trouvons tous quelques difficultés quand nous voulons manifester par écrit ce que nous pensons.

De temps en temps, ces difficultés nous enveloppent avec une plus forte expressivité.

On sent bien l’existence de situations embarrassantes quand, par exemple, on essaye de se souvenir du mot ou expression indispensable dans certaines ocasions.

Cette sorte de chose nous tourmente l’esprit.

Il-y-a une bataille constante en quête des mots ou expressions les plus adéquats.

Celui qui se donne le travail d’écrire aperçoit, avec ou sans conscience, les effets naturels de ce phénomène.

Il est comme celui qui s’enharde de pénetrer une forêt merveilleuse, infinie et pleine de dangers.

Donc, les charmes que la magie de cette nature offre attirent chaque fois plus.

Peu à peu, surgissent les premières surprises.

On observe minutieusement une harmonie frappante entre le merveilleux gazouiller des oiseaux et l’asperité chouchoutante des chutes d’eau.

Les papillons, avec leur joyeux et exuberant bariolé, vivifient et font disparaître la monotonie visuelle du vert sans fin du bois.

Elles connaissent au fond la beauté qu’il-y-a dans la loi de toute la garrigue.

L’échange merveilleux et trop équilibré des bénéfices entre les royaumes animal, vegetal et mineral.

On sent donc un désir implacable de poursuivre la promenade.

Tout fait du bien aux cinq sens:

- c’est la cantilène des oiseaux, qui nous fait du bien à l’audition;

- c’est la flore, pleine d’arbres branchus, lesquels ne laissent presque pas les rayons du soleil toucher le sol couvert de gazon, que nous fait cadeau à la vision;

- c’est le parfum hallucinant qu’émane de toute la flore, que nous enorgueille l’odorat;

- c’est le contact direct et salutaire avec l’éau cristaline du riveraine, que nous estimule le toucher;

- c’est le fruit mûr, cueilli et consommé beaucoup plus par derision ou plaisir que pour necessité, que nous aiguise le gout.

Et l’individu finit par se perdre dans ce monde sans fin de choses si merveilleuses.

Voilà ce qu’arrive à qui ne resiste pas la temptation de satisfaire le désir d’écrire tout ce que l’émotion lui demande.

Echantillon

Savoir français, à quoi sert-il?
Chez moi, ce n'est que ridicule

Pourtant, j'en sais, j'en parle, j'en lis
j'écris, quand j'ai de quoi écrire

À qui parler? Parler sur quoi?
Cible fier, fou, sans espoir

Savoir anglais, à quoi sert-il?
Chez moi, c'est chose toute inutile

Savoir latin, c'est lunatique
pas point, enfin, de but pratique

Et d'autres langues, avec des charmes
coûtant du sang, sueur et larmes

Faire mes lectures interminables
quelle tâche dure, c'est le diable!

J'aime la maudite art, la culture
et l'interdite littérature

La langue pure que j'aime tant
elle, bien sûr, ne sert à rien

Je parle au vent at aux parois
et, maintenant je parle à toi

À toi, qu'entends ce vieux chanteur
à toi, comprends, mon cher lecteur?

Toi, qui me prêtes ta tolérance
lorsque je mets mon ignorance

Dans ton assiette là, pour t'offrir
à bonne franquette de mon écrire

Écrire sans cible, autotélique,
inaccessible au grand public

Quelque étincelle d'une âme de pierre
dans une trop belle langue étrangère.