J'ai ouvert ce blog il y a quelques années pour pratiquer mon français, qui a été pratiqué de façon complètement irrégulière pendant ma longue absence.
Qu'y a-t-il de nouveau ?
Un livre.
L’auteur italien Demetrio Verbaro me demandait une traduction au français de son “Il carico della formica”.
J’ai fait cette traduction, et son roman a maintenant une édition en français “La charge de la fourmi”.
On la trouve chez les librairies suivantes :
Barnes & Noble
http://www.barnesandnoble.com/w/la-charge-de-la-fourmi-demetrio-verbaro/1123605719;jsessionid=BF6AC15AD68B27F17614A7840B3AD0EC.prodny_store02-atgap05?ean=2940152844269
Apple
https://itunes.apple.com/us/book/id1099483689
Kobo
https://store.kobobooks.com/pt-br/ebook/la-charge-de-la-fourmi
Scribd
https://pt.scribd.com/book/306391184/La-Charge-de-la-Fourmi
l’Amazon brésilienne
https://www.amazon.com.br/Charge-Fourmi-French-DEMETRIO-VERBARO-ebook/dp/B01DORFKXC/ref=sr_1_4?ie=UTF8&qid=1460563443&sr=8-4&keywords=joao+esteves
et quelques autres.
Le travail a été difficile, surtout parce qu’il s’agissait de traduire d’une langue étrangère à l’autre. Je suis un brésilien qui n’a jamais vécu à l’étranger. Je ne parle ni italien ni français sur une base régulière, car presque tous les personnes avec qui je communique dans mon quotidien sont monoglotes. Mais je comptais sur l’inestimable aide de Marcia, avec qui j’avais déjà partagé beaucoup en termes de traduction, recherches, lectures, pas toujours comme travail mais toujours productivement. Elle m’a aidé encore cette fois avec mes difficultés spécifiques de production de texte en français courrant, correct, publiable, même ne comprennant que superficiellement la langue de l’originel, l’italien. Ses efforts ont été héroïques, à mon avis, et combien utiles. Tous les remerciements et bisous, Piccola.
L’histoire se passe en Italie, c’est pourquoi les personnages ont tous conservé leurs noms originels, presque tous italiens. Même chose pour les noms des endroits et de quelques autres choses dans l’œuvre. Le lecteur francophone saura que, par exemple, ‘fantacalcio’ est chose d’italiens, sans correspondance exacte mais tout facilement inteligible dans le contexte du roman. Une profusion de notes de traducteur de ce type serait inutile.
Un personnage parle en peu en italien mêlé de dialecte pour montrer comment il parlait à ce temps-là, avant de connaitre un ami qui lui enseignait à lire, écrire, etc. Essayer de faire une transposition toute ‘francophone’ du petit échantillon me semblait hors de propos et même un peu ridicule. Dans ce cas, une note de traducteur très courte était la solution la plus adéquate.
Enfin, je pense que la lecture de La Charge de la Fourmi sera agréable, c’est pourquoi je la recommande ici. Le livre en format électronique est bon marché, facile à trouver et très, très intéressant.
mercredi 13 avril 2016
samedi 22 décembre 2012
Premier jour après la dernière fin
Que je sache, hier notre planète a tourné sur elle meme tout naturellement, comme d'habitude. Je crois que toutes les creatures vivantes sur elle ne faisaient que tout ce qu'elles font depuis toujours.
Ma mémoire n’est point prodigieuse, mais je me souviens très bien qu'on parlait déjà de la fin du monde quand j’étais tout petit. Ce sujet n'a jamais été oublié.
Est-ce qu’on parle encore de la fin du monde? Naturellement, oui. Cette dernière fois, on parlait beaucoup d’une fin du monde qu’on disait prévu pour le 21 décembre 2012 par le calendrier Maya. Aujourd'hui est mon premier jour après la dernère fin du monde de laquelle j'ai entendu parler.
Moi, je n’imagine pas jusqu’à quand parlera-t-on avec autant d’insistance sur la fin du monde. Sur ce sujet, j’ai déjà entendu tous les potins et bêtises, mais une question sinistre reste là encore, une que je ne comprends pas, que je ne comprendrai jamais:
De quoi s’agit-il?
Ma mémoire n’est point prodigieuse, mais je me souviens très bien qu'on parlait déjà de la fin du monde quand j’étais tout petit. Ce sujet n'a jamais été oublié.
Est-ce qu’on parle encore de la fin du monde? Naturellement, oui. Cette dernière fois, on parlait beaucoup d’une fin du monde qu’on disait prévu pour le 21 décembre 2012 par le calendrier Maya. Aujourd'hui est mon premier jour après la dernère fin du monde de laquelle j'ai entendu parler.
Moi, je n’imagine pas jusqu’à quand parlera-t-on avec autant d’insistance sur la fin du monde. Sur ce sujet, j’ai déjà entendu tous les potins et bêtises, mais une question sinistre reste là encore, une que je ne comprends pas, que je ne comprendrai jamais:
De quoi s’agit-il?
dimanche 13 mars 2011
Doux
Comme d'habitude
Ma vie, ma proie
Sauter sur toi,
Te deflorer
Encore une fois
Le cas écheant
Avec ta voix
Disant comme ça:
Doucement, doucement!
Ma vie, ma proie
Sauter sur toi,
Te deflorer
Encore une fois
Le cas écheant
Avec ta voix
Disant comme ça:
Doucement, doucement!
lundi 3 janvier 2011
Une Dictée Célèbre
La célèbre dictée est de Prosper Mérimée, selon plusieures sources bien accréditées. Les résultats son également célèbres. Il semble que personne ne savait orthographier à l'époque dite belle. Moi je ne sais non plus, mais avec quel soulagement après la dictée!
Voilà le texte, dans une de ses versions connues.
« Pour parler sans ambiguïté, ce dîner à Sainte-Adresse, près du Havre, malgré les effluves embaumés de la mer, malgré les vins de très bons crus, les cuisseaux de veau et les cuissots de chevreuil prodigués par l’amphitryon, fut un vrai guêpier.
Quelles que soient, et quelque exiguës qu’aient pu paraître, à côté de la somme due, les arrhes qu’étaient censés avoir données la douairière et le marguillier, il était infâme d’en vouloir pour cela à ces fusiliers jumeaux et mal bâtis, et de leur infliger une raclée, alors qu’ils ne songeaient qu’à prendre des rafraîchissements avec leurs coreligionnaires.
Quoi qu’il en soit, c’est bien à tort que la douairière, par un contresens exorbitant, s’est laissé entraîner à prendre un râteau et qu’elle s’est crue obligée de frapper l’exigeant marguillier sur son omoplate vieillie. Deux alvéoles furent brisés ; une dysenterie se déclara suivie d’une phtisie, et l’imbécillité du malheureux s’accrut.
— Par saint Martin ! quelle hémorragie ! s’écria ce bélître.
À cet événement, saisissant son goupillon, ridicule excédent de bagage, il la poursuivit dans l’église tout entière. »
Voilà le texte, dans une de ses versions connues.
« Pour parler sans ambiguïté, ce dîner à Sainte-Adresse, près du Havre, malgré les effluves embaumés de la mer, malgré les vins de très bons crus, les cuisseaux de veau et les cuissots de chevreuil prodigués par l’amphitryon, fut un vrai guêpier.
Quelles que soient, et quelque exiguës qu’aient pu paraître, à côté de la somme due, les arrhes qu’étaient censés avoir données la douairière et le marguillier, il était infâme d’en vouloir pour cela à ces fusiliers jumeaux et mal bâtis, et de leur infliger une raclée, alors qu’ils ne songeaient qu’à prendre des rafraîchissements avec leurs coreligionnaires.
Quoi qu’il en soit, c’est bien à tort que la douairière, par un contresens exorbitant, s’est laissé entraîner à prendre un râteau et qu’elle s’est crue obligée de frapper l’exigeant marguillier sur son omoplate vieillie. Deux alvéoles furent brisés ; une dysenterie se déclara suivie d’une phtisie, et l’imbécillité du malheureux s’accrut.
— Par saint Martin ! quelle hémorragie ! s’écria ce bélître.
À cet événement, saisissant son goupillon, ridicule excédent de bagage, il la poursuivit dans l’église tout entière. »
dimanche 16 mai 2010
Anthropozoomorphisme
Avec mes cheveux presque possibles, j’arrive chez toi comme un mouton , n'est-ce pas?
Là, trop souvent je deviens un paresseux d'Amérique tropicale appartenant au super-ordre des xénarthres.
Ensuite, fourmi qui aime le sucre, ou écureuil aux longs doigts à jouer sans arrêt de ta guitarre, chez moi.
Oui, Petite, je suis un véritable partisan de l’anthropozoomorphisme.
Là, trop souvent je deviens un paresseux d'Amérique tropicale appartenant au super-ordre des xénarthres.
Ensuite, fourmi qui aime le sucre, ou écureuil aux longs doigts à jouer sans arrêt de ta guitarre, chez moi.
Oui, Petite, je suis un véritable partisan de l’anthropozoomorphisme.
mercredi 9 décembre 2009
Les droits d'un homme
Ici la traduction d'un poème de Neo-Orkuteiro, Rights, publié en Me and my english.
"En français aussi, pourquoi pas?" c'est ce que je me suis demandé au moment de me décider pour la traduction.
Et pour une autre raison, plus profonde et indisible: ce texte parle beaucoup de moi-même.
De nous tous, peut-être.
Droits
De quel droit j’ai volé si haut
Et me suis caché dans mon déguisement transparent ?
De quel droit j’ai cru en autant de mensonges
Et n’ai pas fais attention aux mots sages ?
De quel droit j’ai plongé si profondement
en moi-même, par amusement, par caprice ?
J'ai perturbé un essaim endormi,
et j'ai encore des aiguillons plein la peau.
L'heure est venue pour moi de savoir
combien je me suis trompé, trompé, trompé !
Mon coeur idiot, si faible, si vil,
comment a-t-il pu aimer autant, si fort?
lundi 16 novembre 2009
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