Matinée
avec toi
tu travailles
je me tais
comme il faut
scène muette
Tout autour, magazines
poussière, souvenirs
de jeunesse
les haillons enragés
la sottise et l'ivresse
le bonheur - rien que sexe
et vouloir
le café avec sucre
et le pain avec beurre
un temps avec des heures
au foyer
un avenir à décades
une santé malade
sans connaître que jours
sans savoir
Quelques pages rêveuses
je feuillete et tu parles
sur quelque chose. Il est l'heure!
je m'en vais
samedi 4 juillet 2009
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Jean-Baptiste Massillon disait:
RépondreSupprimer"Il faut être utile aux hommes pour être grand dans l'opinion des hommes"
le travail est le propre des êtres vivants, il est utile...
à mon avis, il ne faudrait rien oublier, c'est bien pour ça que je travaille
que les scènes puissent parler, et en parlant, métamorphoser l'avenir
à mon avis, il faudrait transformer le silence, échanger des répliques!
et maintenant, il est bien temps, je quitte la scène
mais, à la façon de Tom et Chico: "je reviendrai, je sais que je reviendrai encore..."
Bien dit, cherie Piccola
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